100 ans !
Que nos maisons font le paysage

Nous avons passé un cap unique, celui des 100 ans.

Fondée en 1921, notre entreprise générale du bâtiment a traversé les époques et contribué à fonder le Pyla, une ville sous les pins où il fait bon vivre.

Pour vous en avant-première, nous partageons leurs témoignages au travers de la bande- annonce du film réalisé à l’occasion des 100 ans de l’entreprise GAUME.

« CELEBRATION INOUBLIABLE DES 100 ANS DE l’ENTREPRISE

Il y a un mois jour pour jour, nous avons eu l’honneur de réunir nos chers clients pour célébrer un siècle de réussite, d’innovation et de dévouement. La soirée des 100 ans a été un moment magique où le passé, le présent et l’avenir se sont rencontrés.

Les sourires, les rires et les conversations inspirantes ont rempli le jardin alors que nous avons partagé nos histoires, nos réalisations et nos rêves pour les années à venir.

Un immense merci à tous ceux qui ont fait de cette soirée un événement mémorable. Votre présence et votre soutien ont rendu cette célébration spéciale et significative.

Nous sommes impatients de continuer à construire des rêves ensemble pour les 100 prochaines années ! »

L'HISTOIRE

Louis Gaume, l’entrepreneur visionnaire du Pyla.

« A l’époque, seuls les vents et le sable battent cette terre inhospitalière que sont les environs de la dune du Pilat, du Moulleau jusqu’à la plage de la Salie. Jusqu’à ce que Louis Gaume, entrepreneur et visionnaire, se lance dans l’extension de la station balnéaire d’Arcachon vers le sud, au-delà du Moulleau, tout en créant La Co(o)rniche et Ha(a)ïtza »

Originaire de Franchesse, petite commune de l’Allier, rien ne présage de l’avenir de Louis Gaume. La mer est loin et le premier métier qu’il décide d’apprendre est celui de couvreur-zingueur. Pour son apprentissage, il voyage en Suisse et en Allemagne. L’apprentissage est rude, les conditions d’apprentissages difficiles (froid et neige) et les confrontations permanentes. Louis Gaume est profondément attaché à la forêt de Tronçais dans l’Allier, et il ira jusqu’à importer du chêne pour les maisons du Bassin. Il arrive à Arcachon en 1912 comme compagnon du Tour de France à l’âge de 23 ans. Il y est embauché par la charpenterie Cazobon et trouve rapidement sa place auprès des villégiateurs dont les villas nécessitent toujours de l’entretien. La formation de compagnon lui aura apporté rigueur, le désir de bien faire en toute circonstance et le goût d’innover, de concevoir et d’imaginer. Il sera emprisonné pendant quatre ans à Dillingen durant la Première Guerre mondiale.

(A gauche) : Entrée de Pyla-sur-Mer après le Moulleau. (A droite) : Louis Gaume, prisonnier en Allemagne durant la guerre de 14-18, employé à la restauration d’un toit.

Originaire de Franchesse, petite commune de l’Allier, rien ne présage de l’avenir de Louis Gaume. La mer est loin et le premier métier qu’il décide d’apprendre est celui de couvreur-zingueur. Pour son apprentissage, il voyage en Suisse et en Allemagne. L’apprentissage est rude, les conditions d’apprentissages difficiles (froid et neige) et les confrontations permanentes. Louis Gaume est profondément attaché à la forêt de Tronçais dans l’Allier, et il ira jusqu’à importer du chêne pour les maisons du Bassin. Il arrive à Arcachon en 1912 comme compagnon du Tour de France à l’âge de 23 ans. Il y est embauché par la charpenterie Cazobon et trouve rapidement sa place auprès des villégiateurs dont les villas nécessitent toujours de l’entretien. La formation de compagnon lui aura apporté rigueur, le désir de bien faire en toute circonstance et le goût d’innover, de concevoir et d’imaginer. Il sera emprisonné pendant quatre ans à Dillingen durant la Première Guerre mondiale.

(En haut) : Entrée de Pyla-sur-Mer après le Moulleau. (En bas) : Louis Gaume, prisonnier en Allemagne durant la guerre de 14-18, employé à la restauration d’un toit.

La fin de la première guerre ramène Louis Gaume à Arcachon en 1918. Il a de l’ambition et veut avoir sa propre entreprise. Il a son réseau de fournisseurs à Paris et se sent prêt à monter une entreprise générale du bâtiment.

Louis Gaume rencontre Daniel Meller, propriétaire de 115 hectares de forêts domaniales qui s’étendent depuis la dune du Pilat et créent ensemble une première entreprise nommée Pyla-sur-Mer en 1916.

Ainsi naît en 1922 l’entreprise Gaume. Louis Gaume se présente en visionnaire du marketing, avec pour idée de génie de comprendre qu’il n’existe pas de station balnéaire sans hôtellerie.

Notre premier siège s’enracine rue de Lamartine en plein centre d’Arcachon pour nos bureaux avec la comptabilité et les bureaux d’études. Les ateliers pour les ouvriers se trouvant avenue des Fougères au Pyla. Il y en aura d’ailleurs jusqu’à 250. L’entreprise rassemble désormais tous les corps de métiers et construit la Banque de France, un bâtiment massif et au style néo-basque, qui voit le jour le 6 juillet 1925. Son hall immense, sa salle de coffre, son toit massif, représentent bien la puissance économique qu’avait la Banque de France à l’époque.

(En haut) : Anciens ateliers pour les ouvriers Avenue des Fougères au Pyla. (En bas) : Portrait de Louis Gaume.

La fin de la première guerre ramène Louis Gaume à Arcachon en 1918. Il a de l’ambition et veut avoir sa propre entreprise. Il a son réseau de fournisseurs à Paris et se sent prêt à monter une entreprise générale du bâtiment.

Louis Gaume rencontre Daniel Meller, propriétaire de 115 hectares de forêts domaniales qui s’étendent depuis la dune du Pilat et créent ensemble une première entreprise nommée Pyla-sur-Mer en 1916.

Ainsi naît en 1922 l’entreprise Gaume. Louis Gaume se présente en visionnaire du marketing, avec pour idée de génie de comprendre qu’il n’existe pas de station balnéaire sans hôtellerie.

Notre premier siège s’enracine rue de Lamartine en plein centre d’Arcachon pour nos bureaux avec la comptabilité et les bureaux d’études. Les ateliers pour les ouvriers se trouvant avenue des Fougères au Pyla. Il y en aura d’ailleurs jusqu’à 250. L’entreprise rassemble désormais tous les corps de métiers et construit la Banque de France, un bâtiment massif et au style néo-basque, qui voit le jour le 6 juillet 1925. Son hall immense, sa salle de coffre, son toit massif, représentent bien la puissance économique qu’avait la Banque de France à l’époque.

(En haut) : Anciens ateliers pour les ouvriers Avenue des Fougères au Pyla. (En bas) : Portrait de Louis Gaume.

Une ville sous les pins

Ensemble, ils ambitionnent de faire d’Arcachon un lieu de villégiature sur le modèle de Biarritz, avec pour concept « une villa sous les pins ». Louis Gaume achète des terrains : un, puis deux, jusqu’à une centaine. Il revend peu à peu ses terrains après y avoir construit des villas sur mesure, toujours en respectant la nature, dans un style néo-basque. En 1924, Louis Gaume construit la villa Téthys face à la mer au Moulleau et la villa Don Cupi au Pyla est construite pour la famille Rothschild avec son bâtiment de maître néobasque et ses écuries.

Le bâti est ultra-normé : le règlement d’urbanisme interdit de couper les pins qui parsèment les parcelles et il impose la plantation d’arbres sur les terrains en cas de coupe pour la construction d’un bassin. Le respect de l’arbre est absolu, c’est un sacrilège et les constructions doivent se fondre parfaitement dans le paysage. Les jardins s’articulent autour des pins maritimes, symboles du bassin, qui s’agitent au gré de la brise de l’océan.

Notre concept va plus loin qu’une entreprise classique en ayant une vision de quartier et en étant en charge de tous les travaux des réseaux collectifs, des routes et aménagements urbains, au fur et à mesure de la construction des villas. L’entreprise s’investit également dans les compétitions sportives : construction du tennis, compétitions d’aviron, de voile et la création du Golf d’Arcachon en lien avec Pierre Hirigoyen, l’architecte Blandford et Tessa Blanchy.

Pour attirer les vacanciers, il lui faut construire des hôtels, et pour les financer, trouver des fonds. Les familles Rothschild, Vuitton, Depuis, Faramond, Lanvin, Michelin, Mendès, Cazes…seront de précieux investisseurs et clients et ont fait construire leur villa par Gaume. Dans ce quartier entièrement consacré au tourisme, se succèdent des boutiques d’articles de plage, un coiffeur, un salon de thé, un garage et cinq hôtels, dont un réservé aux bonnes et aux enfants.

Entre 1926 et 1932, l’entreprise construit six hôtels haut de gamme parmi lesquels La Corniche, Haïtza, Etche Ona, Eskualduna…Les commerces seront gérés par Gaume dont Haïtza et La Corniche.

L’après-Moulleau, le Pyla et l’Entreprise Gaume décollent.

Entre 1926 et 1932, l’entreprise construit six hôtels haut de gamme parmi lesquels La Corniche, Haïtza, Etche Ona, Eskualduna…Les commerces seront gérés par Gaume dont Haïtza et La Corniche.

L’après-Moulleau, le Pyla et l’Entreprise Gaume décollent.

1930, construction de la Co(o)rniche

La Corniche est construite en 1930 dans le même style néo-basque au bout de l’avenue Louis Gaume et comprend une dizaine de chambre à la base. La Corniche, rénovée en 2010 en collaboration avec Philippe Starck, devient La Co(o)rniche et est aujourd’hui gérée par William Téchoueyres et reste la propriété du Groupe Gaume. L’hôtel est adossé à la dune et dispose d’une vue unique sur les passes, le banc d’Arguin et la pointe du Cap-Ferret. C’est ici que seront conclus à l’époque « les affaires ».

(Photos) : La Corniche après sa construction.

1930, construction de la Co(o)rniche

La Corniche est construite en 1930 dans le même style néo-basque au bout de l’avenue Louis Gaume et comprend une dizaine de chambre à la base. La Corniche, rénovée en 2010 en collaboration avec Philippe Starck, devient La Co(o)rniche et est aujourd’hui gérée par William Téchoueyres et reste la propriété du Groupe Gaume. L’hôtel est adossé à la dune et dispose d’une vue unique sur les passes, le banc d’Arguin et la pointe du Cap-Ferret. C’est ici que seront conclus à l’époque « les affaires ».

(Photos) : La Corniche après sa construction.

Ha(a)ïtza, Ttiki Etchea et Eskualduna

L’hôtel Haïtza est construit en 1930 en briques silico-calcaires produites dans l’usine Gaume de Parentis-en-Born. Constitué de 36 chambres actuellement, il devient rapidement un établissement phare du quartier, avec son style d’avant-guerre, son inscription dans le calme de la forêt proche de la mer…Tout est fait pour divertir la clientèle : bar, dancing, projections de films en plein air, tennis. Le café Ha(a)ïtza, propriété du Groupe Gaume et datant également de 1930, est rénové en 2015 en collaboration avec Philippe Starck.

L’hôtel Ttiki Etchea en face, proche de la plage, est plus petit et conçu pour loger initialement le personnel. Eskualduna, hôtel bon marché, sera dédié aux domestiques et aux chauffeurs. Deux autres hôtels seront bâtis : Oyana et Bellevue à Piquey pour des séjours longues durées.

(Photos) : Haïtza après sa construction.

Ha(a)ïtza, Ttiki Etchea et Eskualduna

L’hôtel Haïtza est construit en 1930 en briques silico-calcaires produites dans l’usine Gaume de Parentis-en-Born. Constitué de 36 chambres actuellement, il devient rapidement un établissement phare du quartier, avec son style d’avant-guerre, son inscription dans le calme de la forêt proche de la mer…Tout est fait pour divertir la clientèle : bar, dancing, projections de films en plein air, tennis. Le café Ha(a)ïtza, propriété du Groupe Gaume et datant également de 1930, est rénové en 2015 en collaboration avec Philippe Starck.

L’hôtel Ttiki Etchea en face, proche de la plage, est plus petit et conçu pour loger initialement le personnel. Eskualduna, hôtel bon marché, sera dédié aux domestiques et aux chauffeurs. Deux autres hôtels seront bâtis : Oyana et Bellevue à Piquey pour des séjours longues durées.

(Photos) : Haïtza après sa construction.

Petit à petit, l’entreprise s’impose comme bâtisseur exclusif haut de gamme et donne une unité architecturale à la station balnéaire. Le Pyla est ainsi préservé des pavillonneurs.

C’est ainsi que naît le quartier de Pilat-plage, dont les fondements ont résisté à la pression immobilière et aux modes architecturales qui ont traversé le XXe siècle.

Louis Gaume meurt en 1962 et Jacques Gaume, son fils, va reprendre l’activité immobilière.

Il va ainsi développer le quartier de l’Ermitage en proposant une variante : le style néo-landais. Il va s’opposer violemment au projet d’aménagement de la côte par l’Etat.

Petit à petit, l’entreprise s’impose comme bâtisseur exclusif haut de gamme et donne une unité architecturale à la station balnéaire. Le Pyla est ainsi préservé des pavillonneurs.

C’est ainsi que naît le quartier de Pilat-plage, dont les fondements ont résisté à la pression immobilière et aux modes architecturales qui ont traversé le XXe siècle.

Louis Gaume meurt en 1962 et Jacques Gaume, son fils, va reprendre l’activité immobilière.

Il va ainsi développer le quartier de l’Ermitage en proposant une variante : le style néo-landais. Il va s’opposer violemment au projet d’aménagement de la côte par l’Etat.

Sans lui, le Pyla eût ressemblé à La Grande-Motte [...] Le Pyla ce n’est pas la côte d’Azur : pas de villas aux murs raidis accrochés aux rochers, pas de couleurs violentes sur un ciel bleu de Prusse. La villa néo-basque Gaume correspond par sa discrétion à ce besoin d’isolement qui caractérise Arcachon et les quartiers voisins.

Denis Blanchard-DignacLouis Gaume, entrepreneur d'exception

Au fil des ans, l’entreprise ne se cantonne pas au Pyla. Elle a traversé le Bassin. Au Cap-Ferret, au lieu-dit du Piquey, une cinquantaine de maisons a été construit : deux pinasses faisaient la traversée, l’une pour le personnel, l’autre pour le transport des matériaux. Le transport se fait désormais par la route et la rue qui mène du Piquey à la jetée s’appelle Louis-Gaume. Nombre de maisons ont été construites également à Lanton, Gujan, La Teste ou Arcachon.

Notre style architectural, autrefois uniquement d’inspiration basque, est sobre mais reconnaissable entre tous. Les toits aux pentes douces sont recouverts de tuiles rondes traditionnelles et les murs extérieurs sont blancs, agrémentés d’armatures en bois aux touches de couleurs se fondant dans les paysages du Bassin. Nulle part un immeuble ne dépasse la cime des arbres.

Des maisons de deux chambres édifiées principalement dans les années 1950 aux magnifiques villas contemporaines de plus de 300 mètres carrés, nos villas sont sur-mesure et personnalisées à votre convenance. Les plus belles sont situées au Pyla, en « première ligne » avec une vue unique sur la pointe du Cap Ferret, l’Ile-aux-Oiseaux ou le Banc d’Arguin. En moins d’un siècle, l’entreprise a construit des milliers de villas tout autour du Bassin.

Bibliographie

Archives internes – Entreprise Louis Gaume

Louis Gaume, Entrepreneur d’exception – Denis Blanchard-Dignac – Editions Loubatières (2006)

Il était une fois…Pyla : https://www.latestedebuch.fr/les-articles-du-mag/pyla/

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